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Le rôle de l'intelligence émotionnelle dans les prochaines années ? notre expert Sean Luzi vous en dit plus ...

Pourquoi l'intelligence émotionnelle, faisceau de compétences comportementales théorisé dès les années 90 par les psychologues Salovey et Mayer et démocratisé dans la foulée par Daniel Goleman, a eu besoin de près de 30 ans pour se faire une place au soleil dans les entreprises ?   Janvier 2020 : LinkedIn Learning dévoile sa liste des 5 compétences comportementales les plus recherchées dans le monde et en France, l'intelligence émotionnelle y fait une entrée fracassante en se positionnant directement en 5ème position après l'adaptabilité (n°4), l'esprit d'équipe (n°3), la persuasion (n°2) et la créativité (n°1).   Janvier 2017 : le forum économique mondial (WEF) de Davos classe l'intelligence émotionnelle (IE) à la 6ème place de sa liste des dix compétences clés pour réussir professionnellement à l'horizon 2020. C'est 4 places de mieux qu'en 2015, ce qui traduit l'idée que l'intelligence émotionnelle connait une prise en compte croissante de la part des acteurs de l'économie. Et pour cause, si l'IE a pu demeurer pendant longtemps un concept flou aux contours mal dessinés, on sait aujourd'hui que cette forme d'intelligence joue un rôle clé dans de nombreuses compétences, notamment managériales : de l'ouverture au changement à la connaissance de soi en passant par l'agilité personnelle et l'aptitude à créer des relations de qualité, l'intelligence émotionnelle se situe en réalité au carrefour d'un vaste faisceau d'aptitudes lequel, si on regarde de plus près, n'est autre qu'un formidable condensé des qualités dont on rêve de pourvoir chaque manager et chaque leader d'aujourd'hui. Et de demain.   Posséder un quotient émotionnel (QE) élevé permet d'activer des compétences clés telles que la capacité à décrypter instinctivement les autres, la considération de la diversité, la sensibilité afin de combler les écarts culturels, la capacité à identifier les tensions relationnelles et à résoudre les conflits, l'aptitude à inspirer et motiver, insuffler de l'optimisme aux équipes, la faculté à adopter une communication positive et une posture bienveillante. Sur le plan du Leadership, les compétences émotionnelles jouent clairement un rôle de premier plan : de la posture de « Servant Leader », sur le terrain au service de ses équipes, animé d’une passion, à l'aptitude à créer des capacités, à être un constructeur d'intelligence collective en passant par la clarté d'un langage corporel cohérent en adéquation entre les paroles et les actes, l'IE est le dénominateur commun qui permet à une multitude de compétences clés de s'exprimer chez l'individu, le collaborateur, le manager. Loin d'être un modeste pans de la personnalité trop souvent réduit par une définition psychologique à "la capacité de comprendre, de gérer et d'utiliser ses propres émotions et celles des autres", l'intelligence émotionnelle est en réalité la clé de voûte qui nous permet d'agréger une myriade de compétences, aptitudes, qualités et postures à haute valeur ajoutée, pour nous-même en premier lieu, pour l'entreprise et pour la société dans sa globalité. Formidable antidote aux menaces psychosociales qui pèsent sur l'économie, l'IE s'avère être une pièce maîtresse de la lutte contre l'épuisement professionnel, la violence au travail, les troubles somatiques, l'absentéisme chronique, les addictions, la perte de sens, la peur du changement et le désengagement des collaborateurs. En ce sens, il paraît aujourd'hui évident que l'intelligence émotionnelle jouera dans les prochaines années un rôle capital dans les enjeux de Qualité de Vie au Travail (QVT), de prévention des risques psychosociaux (RPS), d'excellence managériale et de Responsabilité sociétale.
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